Réduisez vos risques de mauvais trips (expériences effrayantes et stressantes), de blessures dues à des chutes ou des accidents, et de problèmes de santé mentale

Auteur : Institut canadien de recherche sur les toxicomanies

Vous et le tripping plus sûr

La consommation d’hallucinogènes est toujours risquée, car ce sont des drogues illégales. Vous ne pouvez jamais savoir avec certitude ce que vous achetez ou utilisez. Il existe également d’autres risques. Certains sont liés à la façon dont les hallucinogènes affectent votre esprit et votre corps. D’autres sont liés à tes relations avec les autres. Voici quelques moyens de réduire ces risques.

Avant de commencer…

Réfléchissez aux raisons pour lesquelles vous voulez vous défoncer. Il est préférable de ne pas utiliser les hallucinogènes comme un moyen d’éviter ou de faire face aux problèmes.

Connaissez votre dealer. Il est préférable de choisir quelqu’un avec qui vous vous sentez en sécurité et qui connaît les drogues qu’il vend.

Trouver un copain (qui ne tripera pas). Consommer seul peut signifier se débrouiller tout seul si vous vous blessez ou si vous faites un mauvais trip.

Planifiez votre voyage. Choisissez un endroit sûr et paisible pour traîner, sachant que la plupart des trips durent 8 à 12 heures. Parle à ton ami des choses que tu pourrais faire si tu fais un bad trip.

Lorsque tu tripes…

Sois sûr d’être dans le bon état d’esprit. L’utilisation d’hallucinogènes peut être amusante, spirituelle ou éducative si vous embrassez l’expérience. Elle peut aussi être effrayante, surtout si vous essayez de contrôler plutôt que de  » rouler avec « .

Évitez les mauvaises expériences. Évitez de monter sur des objets, de vous regarder dans le miroir ou d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un d’autre qu’un partenaire confortable et familier. Ces activités peuvent avoir des résultats désagréables ou inattendus.

S’en tenir à une seule substance à la fois. Consommer du cannabis et de l’alcool pendant un trip peut modifier votre expérience de manière imprévisible.

Ne vous approchez pas du volant. Votre jugement et votre coordination peuvent être fortement altérés.

Pensez à NE PAS utiliser d’hallucinogènes si…

  • vous ou un membre de votre famille avez des antécédents de problèmes de santé mentale. Les hallucinations peuvent déclencher les symptômes d’un problème de santé mentale.

  • Vous vivez avec un problème cardiaque. De nombreux hallucinogènes affectent la pression artérielle et la fréquence cardiaque.

  • Vous présentez des symptômes d’un problème de santé mentale. Cela inclut la dépression ou l’anxiété. Les hallucinogènes peuvent interagir avec les médicaments de santé mentale.

  • Vous ne pouvez pas assurer votre sécurité ou celle des autres lorsque vous utilisez des hallucinogènes. La sécurité doit être une priorité principale.

  • Vous consommez des hallucinogènes trop souvent. Il est préférable de ne pas utiliser les drogues comme votre principal moyen de vous amuser ou de faire face à l’ennui, au malheur ou au stress dans votre vie.

  • Vous êtes inquiet que les gens découvrent que vous utilisez des hallucinogènes. Avoir et maintenir de bonnes relations avec votre famille et vos amis est plus important.

Si vous faites un bad trip…

  • Allez dans un environnement sûr (si vous n’y êtes pas déjà) et mettez de la musique apaisante. Abandonnez-vous à l’expérience (plutôt que d’essayer de la contrôler).

  • Essayez de méditer ou de vous détendre.

La seule façon de garantir que vous ne ferez pas un bad trip est de ne pas utiliser d’hallucinogènes.

Si une autre personne fait un bad trip…

  • Amenez-la dans un environnement calme et sûr.

  • Rassurez-la que vous êtes son ami et qu’avec le temps, l’expérience passera.

  • Aidez-la à méditer ou à se détendre.

Avoir de l’aide

Outils d’auto-assistance :

  • cisur.ca

Service d’information et d’orientation sur l’alcool et les drogues :

  • 1-800-663-1441 (C.-B.)
  • 604-660-9382 (Grand Vancouver)
A propos de l’auteur

L’Institut canadien de recherche sur les toxicomanies, anciennement CARBC, est membre des Partenaires de la Colombie-Britannique pour l’information sur la santé mentale et les toxicomanies. L’institut se consacre à l’étude de la consommation de substances à l’appui des efforts communautaires visant à donner à tous l’accès à une vie plus saine, qu’ils consomment ou non des substances. Pour en savoir plus, visitez le site www.cisur.ca.

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