Une fois qu’une personne est en garde à vue et qu’elle est accusée d’un délit présumé, elle peut être en mesure de sortir de prison en déposant une caution ou en obtenant un cautionnement. Un juge détermine le montant de la caution en fonction de facteurs tels que la gravité de l’infraction présumée, la probabilité que le défendeur commette d’autres crimes après avoir été libéré, et les chances que le défendeur fuie la juridiction avant le procès. Un juge peut fixer la caution à tout montant qui n’est pas objectivement déraisonnable ou la refuser purement et simplement. Le huitième amendement de la Constitution américaine interdit la « caution excessive », mais ne stipule pas que les tribunaux sont tenus d’autoriser la libération sous caution.

La caution par rapport au cautionnement

Les mots « caution » et « cautionnement » sont souvent utilisés de manière presque interchangeable lorsqu’on parle de libération de prison, et bien qu’ils soient étroitement liés l’un à l’autre, ils ne sont pas la même chose. La caution est l’argent qu’un défendeur doit payer pour être libéré de prison. Une caution est déposée au nom d’un défendeur, généralement par une société de cautionnement, pour garantir sa libération.

La caution n’est pas conçue comme une punition en soi. C’est plutôt un moyen d’obtenir l’accord d’un défendeur pour se conformer à certaines conditions et revenir au tribunal. En ce sens, la caution est comme une garantie laissée au tribunal pour s’assurer qu’après la libération du défendeur de la prison, il reviendra pour les parties restantes de l’affaire pénale. Si le défendeur ne se présente pas ou ne respecte pas les conditions de sa libération, il peut perdre le montant payé. Si le défendeur a déposé une caution, la société de cautionnement confisque l’argent, comme nous le verrons plus loin.

Audience de caution

Après l’arrestation d’une personne, un juge ou un autre officier de justice fixera le montant de la caution, ainsi que toute autre condition pour sa libération de prison. Les facteurs à prendre en compte qui pourraient peser contre la libération sous caution comprennent le risque de fuite et le risque pour le public d’une nouvelle activité criminelle. Les facteurs qui pourraient être favorables à l’octroi d’une caution comprennent l’absence d’antécédents criminels et les liens avec la communauté. Les décisions possibles lors d’une audience de mise en liberté sous caution sont les suivantes :

La libération sur reconnaissance personnelle : Le défendeur est libéré de prison en échange de la signature d’un accord promettant de revenir au tribunal et de respecter d’autres conditions.

Caution personnelle : Le défendeur est libéré après avoir signé une caution, qui stipule qu’il sera responsable des sanctions pénales, et dans certains cas civiles, s’il ne se présente pas au tribunal.

Caution fixée avec des conditions de libération : Le défendeur peut être libéré en versant une caution dont le montant est fixé par le tribunal, soit en la payant directement, soit en obtenant un cautionnement par l’intermédiaire d’une société de cautionnement.

Déni de caution : Le défendeur est jugé comme présentant un trop grand risque de fuite ou un risque pour le public.

Sociétés de cautionnement

La caution est souvent fixée à des montants qui dépassent les capacités financières de la plupart des gens. Les sociétés de cautionnement sont, dans la plupart des États, des entreprises à but lucratif qui facturent des frais non remboursables, généralement de 10 à 20 % du montant de la caution, pour verser une caution à un défendeur.

La société de cautionnement signe un contrat, connu sous le nom de cautionnement, dans lequel elle accepte d’être responsable du montant total de la caution si le défendeur ne se présente pas au tribunal ou renonce à sa caution. Étant donné que la société de cautionnement est potentiellement responsable d’une grosse somme d’argent, elle peut exiger que le défendeur se présente régulièrement au tribunal, ou même consentir à être surveillé par la société. La prochaine étape pour une société de cautionnement, si le défendeur ne se présente pas au tribunal, pourrait être de retenir les services d’un agent de recouvrement de caution, parfois connu sous le nom de chasseur de primes.

Dernière mise à jour : avril 2018

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *