Située sur le fond historique des émeutes étudiantes de 1968 à Paris, l’intrigue se situe à l’école de ménage et de bonnes manières de Van der Beck en Alsace, dans l’une des nombreuses écoles destinées aux jeunes femmes en France à cette époque, pour leur apprendre le ménage, les bonnes manières, et, en général, comment être une bonne épouse pour un homme.Au début de l’année scolaire, fin 1967, Paulette, la directrice de l’école, et les autres membres du personnel de l’école, dont son mari Robert, la sœur de Robert, Gilberte, et la religieuse Marie-Thérèse, font l’inventaire des femmes qui viendront à leur école cette année-là, et ils remarquent que l’une des femmes à qui ils enseigneront cette année-là est rousse, et ils se demandent si cela ne va pas porter la poisse à l’année.Lors d’un des dîners, un plat de lapin cuisiné plus tôt dans la journée par les filles est servi. Roberts s’étouffe avec l’os du lapin et meurt.Après la mort de Robert, qui était responsable des finances de l’école, sa femme Paulette et le personnel fouillent dans ses affaires. Paulette et Gilberte vont parler au directeur de la banque pour demander un prêt afin de sauver l’école. Paulette et Gilberte se rendent chez le directeur de la banque pour demander un prêt afin de sauver l’école. Le directeur de la banque, André Grunvald, leur dit que Robert a déjà emprunté trop d’argent, mais il suggère à Paulette de transférer l’école à son nom et d’obtenir un autre prêt. Après la réunion, Gilberte quitte la réunion, et Paulette tente de partir aussi, quand Grunvald la prend par la main, et demande à la rencontrer. Paulette refuse et quitte la pièce.Plus tard, alors qu’elle est de retour à l’école, Paulette reçoit un appel téléphonique de Grunvald, qui lui demande de le rencontrer dans un quart d’heure.Paulette se faufile hors de l’école et rencontre Grunvald. Paulette sort discrètement de l’école et rencontre Grunvald. Apparemment, ils étaient amants avant que Grunvald ne parte à la guerre. Après la guerre, la mère de Paulette meurt de chagrin en apprenant que son mari, le père de Paulette, a été envoyé dans les camps et y est mort. Paulette quitte sa maison après la guerre et trouve un emploi à l’école de ménage et de bonnes manières de Van der Beck, de sorte que les lettres de Grunvald ne lui parviennent jamais. À l’école, le directeur, Robert, tombe amoureux d’elle et ils se marient. Entre-temps, Grunvald a eu deux enfants mais sa femme est morte. Il demande à Paulette de se remettre avec lui. De retour à l’école, l’une des jeunes femmes apprend qu’elle doit épouser un homme de l’âge de son père. Elle tente de se suicider, mais est sauvée in extremis par les autres jeunes femmes qui la découvrent pendue à un nœud coulant.Après la tentative de suicide, Paulette est allongée dans son lit, désespérée par le fait que tout ce que l’école représente est mauvais car il soumet les femmes. Après sa tentative de suicide, Paulette est au lit, désespérée par le fait que tout ce que l’école représente est mauvais, car elle soumet les femmes. Paulette envisage d’abord d’annuler le voyage à Paris, mais accepte finalement d’y emmener les femmes. Grunvald vient à l’école et veut être avec elle et grimpe sur la tuyauterie de sa chambre. Paulette ne le laisse descendre de la tuyauterie et entrer dans sa chambre qu’après lui avoir fait promettre de faire la cuisine dans leur foyer et lui avoir fait donner les détails d’un strudel aux pommes avant de le laisser entrer dans sa chambre. Ils font l’amour dans sa chambre, puis Paulette rejoint le bus avec les jeunes femmes et le personnel pour le voyage à Paris. Alors qu’ils approchent de la banlieue de Paris, les routes sont bloquées dans un énorme embouteillage. Paulette refuse de retourner à l’école ; au lieu de cela, elle et les jeunes femmes sortent du bus, en chantant, en marchant vers Paris pour rejoindre la révolution de libération des femmes qui s’y déroule.