Cette espèce entièrement féminine a une longueur de tête et de corps de 86 mm chez les adultes, avec une queue environ deux fois et demie plus longue. Son corps est sombre (olive, à brun, à noir) avec six à sept bandes crème/blanches allant de la tête à la queue. Son abdomen est de couleur claire. Chez les jeunes, la queue est d’un bleu vif, mais elle s’estompe avec le temps pour prendre la teinte bleu-vert à vert foncé de la queue des adultes. Ces lézards sont diurnes mais plus actifs en début de matinée et en fin d’après-midi.

Statut de conservation : UICN

Distribution:

Prairies désertiques et semi-désertiques du sud-ouest des États-Unis et du nord du Mexique.

Habitat:

Prairies désertiques et semi-désertiques à des altitudes pouvant atteindre un kilomètre.

Diète:

Les collemboles des prairies désertiques sont des mangeurs opportunistes, qui consomment une grande variété d’insectes, y compris des fourmis et des termites, ainsi que des larves d’insectes.

Reproduction:

Les collemboles du désert se reproduisent par parthénogenèse : il n’y a pas de reproduction sexuée car cette espèce ne contient que des femelles ! Ce qui se passe est le suivant : La méiose est un processus de division cellulaire. Après la méiose, le noyau de la cellule mère (le noyau est le composant d’une cellule responsable de la croissance et de la division cellulaire) s’est divisé deux fois et a formé un total de quatre cellules filles (appelées « gamètes »). Après la méiose, ces quatre gamètes subissent un doublement des chromosomes (les chromosomes sont la partie du noyau qui porte l’ADN et les protéines responsables de l’hérédité). Comme tous les chromosomes proviennent de la mère, tous ses descendants sont des clones, et tous sont des femelles. Certaines femelles expriment un comportement semblable à celui des mâles, et initient même une pseudo-copulation avec une autre femelle. En captivité, cet acte semble stimuler la reproduction, mais on ne sait pas si ce comportement a la même signification dans la nature. Les femelles sont sexuellement matures à environ 60 mm de longueur de tête et de corps. Elles pondent une à trois couvées d’œufs à la fin du printemps ou au début de l’été (chaque couvée contient un à quatre œufs). La taille de la ponte dépend de la taille de la femelle. Les œufs incubent environ deux mois avant d’éclore.

Adaptation:

Cette espèce de lézard entièrement féminine résulte à l’origine de l’hybridation de deux autres espèces de whiptail : le whiptail tacheté du Texas, et le petit whiptail rayé. La plupart des queues de fouet parthénogénétiques sont le résultat de l’hybridation de deux espèces de queues de fouet sexuellement reproductibles, de sorte que la capacité de ces populations entièrement féminines à se reproduire est une adaptation importante qui a permis à la nouvelle espèce de survivre. Contrairement aux espèces bisexuées, où une partie importante des adultes sont des mâles, chaque queue-de-boule adulte est une femelle et peut pondre des œufs. Le côté positif est que l’espèce peut se reproduire deux fois plus vite que les espèces de collemboles qui se reproduisent sexuellement, ce qui permet une augmentation très rapide de la population ou un repeuplement. L’aspect négatif de la parthénogenèse est que la diversité génétique est très faible. Comme l’ensemble de la population est si semblable génétiquement, toute menace biologique (c’est-à-dire une maladie) ou environnementale (comme le changement climatique) pour un individu est une menace pour l’ensemble de l’espèce.
Les queues de cheval qui sont capturées par la queue perdront une partie de la structure de la queue et pourront ainsi s’enfuir. La queue détachée continuera à s’agiter, créant un sentiment trompeur de lutte continue et attirant l’attention du prédateur loin de la proie en fuite. L’animal peut faire repousser partiellement sa queue sur une période de plusieurs semaines. La nouvelle section contiendra du cartilage au lieu de l’os, et elle peut être plus courte et décolorée par rapport à l’original. Le terme technique pour cette capacité à laisser tomber la queue est l’autotomie caudale.

Menaces pour la survie :

Proie des oiseaux (rapaces), des coyotes, et des serpents.

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