SUR CETTE PAGE : Vous en saurez plus sur les facteurs qui augmentent le risque de développer un cancer du foie et sur les moyens de réduire votre risque. Utilisez le menu pour voir d’autres pages.
Un facteur de risque est tout ce qui augmente les chances d’une personne de développer un cancer. Bien que les facteurs de risque influencent souvent le développement du cancer, la plupart ne provoquent pas directement le cancer. Certaines personnes présentant plusieurs facteurs de risque ne développent jamais de cancer, tandis que d’autres, sans facteur de risque connu, en développent un. Connaître vos facteurs de risque et en parler avec votre médecin peut vous aider à faire des choix plus éclairés en matière de mode de vie et de soins de santé.
Les facteurs suivants peuvent augmenter le risque d’une personne de développer un CHC. Les principaux risques aux États-Unis sont la cirrhose du foie et la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).
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Cirrhose. La cirrhose se développe lorsque les cellules du foie sont endommagées et remplacées par du tissu cicatriciel. La plupart des cirrhoses aux États-Unis sont causées par l’abus d’alcool. Les autres causes sont la NAFLD, l’hépatite virale (types B et C, décrits ci-dessous), un excès de fer dans le foie dû à une maladie appelée hémochromatose, et quelques autres types rares de maladies chroniques du foie. L’abus d’alcool et l’infection par le virus de l’hépatite combinés exposent les personnes à un risque élevé de cirrhose et de CHC.
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Obésité, NAFLD et diabète. L’obésité entraîne un dépôt de graisse dans le foie, ce qui conduit à une condition connue sous le nom de NAFLD. Au cours de la dernière décennie, des preuves solides sont apparues suggérant que la NAFLD et le diabète, un trouble connexe, sont des facteurs de risque de plus en plus importants pour le CHC aux États-Unis.
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Hépatite virale. Les virus de l’hépatite sont des virus qui infectent le foie. Les 2 types courants sont l’hépatite B et l’hépatite C. L’hépatite virale est le plus grand facteur de risque de cancer du foie dans le monde. L’hépatite C est devenue beaucoup plus courante que l’hépatite B car il n’existe pas de vaccin pour prévenir l’hépatite C.
L’hépatite virale peut être transmise d’une personne à l’autre par l’exposition au sang ou aux fluides corporels. Cela peut se produire à la suite d’une blessure ou d’un traumatisme physique, du partage de seringues lors de la consommation de drogues ou du processus de tatouage, ou par contact sexuel. Dans le cas de l’hépatite B, un enfant à naître ou un nourrisson peut contracter le virus si la mère en est atteinte. Cela peut être évité en vaccinant le bébé.
Si vous développez une hépatite B ou C aiguë et que vous » éliminez le virus « , vous récupérez complètement de l’infection aiguë. Seules les personnes qui n’éliminent pas le virus et présentent une infection persistante ont un risque accru. Votre médecin sera en mesure de réaliser des analyses sanguines permettant de savoir si vous avez éliminé le virus.
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Age. Aux États-Unis, le cancer primaire du foie chez l’adulte survient le plus souvent chez les personnes âgées de plus de 60 ans.
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Le sexe. Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de développer un cancer du foie.
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Facteurs environnementaux. Certains facteurs environnementaux peuvent augmenter le risque de cancer du foie, comme l’exposition à certains produits chimiques ou la consommation d’aliments contaminés par l’aflatoxine. L’aflatoxine est une toxine fabriquée par une moisissure qui peut se développer sur les noix et les céréales stockées. Ce risque est moindre aux États-Unis.
Les facteurs de risque sont cumulatifs. Cela signifie que le fait d’avoir plus d’un facteur de risque augmente encore plus le risque de développer un cancer du foie. Par exemple, une personne porteuse à la fois de l’hépatite B et de l’hépatite C a un risque plus élevé qu’une personne porteuse d’un seul type du virus. De même, une personne atteinte d’hépatite C qui consomme également de l’alcool a un risque plus élevé.
Prévention
Différents facteurs provoquent différents types de cancer. Les chercheurs continuent d’étudier les facteurs à l’origine du cancer du foie, y compris les moyens de le prévenir. Bien qu’il n’existe aucun moyen éprouvé de prévenir complètement le cancer du foie, vous pouvez être en mesure de réduire votre risque. Discutez avec votre médecin pour obtenir plus d’informations sur votre risque personnel de cancer.
Aux États-Unis, le CHC peut généralement être évité en prévenant l’hépatite virale et la cirrhose. Un vaccin peut protéger les personnes en bonne santé contre l’hépatite B. En fait, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies recommandent que tous les enfants reçoivent ce vaccin. Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, qui est le plus souvent associée à l’abus actuel ou antérieur de drogues intraveineuses (IV). Aux États-Unis, les banques de sang vérifient les dons de sang pour s’assurer que le sang porteur des virus de l’hépatite n’est pas utilisé.
La cirrhose peut être évitée en n’abusant pas de l’alcool et en prévenant les hépatites virales. La plupart des pays industrialisés disposent de réglementations visant à protéger les personnes contre les produits chimiques cancérigènes. Aux États-Unis, ces réglementations ont pratiquement éliminé ces produits chimiques comme cause de CHC.
Il y a de plus en plus de preuves que certains médicaments peuvent contrôler l’infection chronique de l’hépatite B ou C. Cela peut réduire l’inflammation et les dommages que ces virus provoquent dans le foie. Des progrès majeurs ont été réalisés ces dernières années dans la thérapie antivirale, en particulier pour l’infection chronique par le virus de l’hépatite C. Ces traitements sont susceptibles d’avoir un impact positif majeur sur la prévention du cancer du foie, en particulier s’ils sont pris avant l’apparition de la cirrhose. Pour obtenir des informations sur ces types de traitements, il est important de s’adresser à un hépatologue. Un hépatologue est un médecin spécialisé dans les maladies du foie.
En raison de son lien avec l’obésité, la NAFLD devient un facteur de risque de plus en plus important pour le CHC. Les gens sont encouragés à suivre les directives établies pour une bonne santé, comme le maintien d’un poids sain, une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique modérée. Votre médecin peut vous aider à créer un plan d’exercice approprié en fonction de vos besoins, de vos capacités physiques et de votre niveau de forme physique.
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