L’État mexicain de Quintana Roo abrite certaines des zones de villégiature les plus populaires du pays, notamment Cancun, Cozumel et Playa del Carmen.
Elles sont considérées comme des destinations touristiques attrayantes où les voyageurs peuvent profiter du soleil, se prélasser sur le sable et nager dans les eaux de la mer des Caraïbes.
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Cependant, l’État a également été témoin d’une violence croissante au cours des deux dernières années – y compris près des stations balnéaires.
Cette violence a inclus les incidents suivants :
- Janvier 2017 : Une fusillade meurtrière qui a tué cinq personnes, dont un Canadien, à l’extérieur de la boîte de nuit Blue Parrot de Playa del Carmen
- Février 2018 : Une explosion de ferry qui a blessé 25 personnes à Playa del Carmen
- Janvier 2019 : Une fusillade qui a tué sept personnes au bar « Las Virginias » dans un quartier défavorisé à quelque distance de la zone touristique de Playa del Carmen
Des incidents comme ceux-ci ont suscité des questions sur la sécurité des voyages au Mexique – en particulier dans les stations balnéaires que les touristes privilégient.
La violence a effectivement augmenté dans certaines parties du pays, mais ni le gouvernement canadien, ni les spécialistes du voyage ou de la police qui ont parlé à Global News n’étaient prêts à dire qu’il n’est pas du tout sécuritaire de s’y rendre.
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Quintana Roo compte plus de 1,5 million d’habitants et 11 municipalités, dont Cozumel et Solidaridad, où se trouve Playa del Carmen.
Les données sur la criminalité recueillies au niveau de l’État suggèrent que c’est devenu un endroit plus violent depuis 2015.
Le taux d’homicides volontaires pour 100 000 habitants de Quintana Roo était de 43,7 en novembre 2018, le dernier mois pour lequel des statistiques sont disponibles, selon le site Internet Mexico Crime Report.
C’est plus de trois fois ce qu’il était au même mois il y a deux ans.
Les vols de voitures avec violence ont également augmenté, passant d’un taux de 2,9 pour 100 000 habitants en novembre 2016 à 10.4 au cours du même mois l’an dernier.
La violence liée au crime organisé a augmenté dans tout le Mexique en 2017, » y compris dans les États de Quintana Roo (Cancun et Playa del Carmen) et de Baja California Sur (Los Cabos), selon un avis aux voyageurs canadiens pour le Mexique.
Cet avis mentionnait ces régions mais ne les incluait pas parmi les endroits à éviter – bien que les fédéraux aient émis un avertissement de voyage pour Playa del Carmen après l’incident du ferry en mars 2018.
Un rapport préparé pour les membres du Congrès américain montre que des groupes comprenant des factions des Zetas et du cartel du Golfe détenaient une influence sur Quintana Roo en 2017.
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Ailleurs, des groupes comme le cartel de Sinaloa d’El Chapo ont été observés en train de contrôler des régions mexicaines comme l’État de Chihuahua (qui comprend Ciudad Juarez) et de bousculer des organisations comme Jalisco Nouvelle Génération, les Templiers et La Familia Michoacana pour le contrôle de la Basse Californie.
La violence, cependant, ne s’accroît pas à l’intérieur des stations, a déclaré Walter McKay, un spécialiste de la police basé en Colombie-Britannique.qui a mis au point un programme visant à rehausser les normes de maintien de l’ordre au Mexique.
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Comme l’incident le plus récent, la violence se produit en grande partie à l’extérieur des centres de villégiature, a-t-il déclaré à Global News.
La fusillade dans le bar Las Virginias a eu lieu dans un quartier à faible revenu, loin de la zone touristique, a noté McKay.
Et « cela se produira toujours » dans de nombreux endroits au Mexique, a-t-il dit.
« Cela se produit à Puerto Vallarta, cela se produit dans n’importe lequel de ces complexes hôteliers de grande classe partout au Mexique. On n’en entend pas tellement parler, à moins qu’un Canadien ou un Américain ne soit impliqué dans la mort par fusillade. »
Le Mexique n’est pas violent dans les « bonnes zones », tout comme le Canada et les États-Unis ne le sont pas, a déclaré McKay.
Néanmoins, il avait des conseils pour que les gens restent en sécurité s’ils visitent le pays.
Ils comprenaient de rester sur les plages ou à l’intérieur de votre station balnéaire.
« Ne soyez pas un aventurier », a-t-il averti.
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Par là, il voulait dire, ne vous aventurez pas dans les zones au-delà des stations balnéaires juste parce que vous êtes curieux.
« Ce sont les gars qui ont des problèmes, qui disparaissent, qui ont des posts Facebook auxquels on ne répond plus parce qu’ils vont voir ce que c’est », a déclaré McKay.
« Ils ont généralement l’air d’un touriste, ils portent un iPhone ou autre, ils ont l’air d’un distributeur automatique brillant, voilà à quoi ils ressemblent, et ils veulent voir où vivent les vraies personnes, et les gens vont juste en profiter. »
Les touristes seront généralement en sécurité dans les stations balnéaires parce que ni le gouvernement, ni les entreprises, ni le crime organisé ne veulent « tuer la poule aux œufs d’or ».
Tous, dit-il, ont un intérêt direct dans le succès des stations balnéaires.
« Ils ont en fait leur propre police touristique, qui est essentiellement la meilleure et la plus brillante de n’importe quelle académie de police qu’ils forment spécialement, et ils doivent parler anglais », a déclaré McKay.
« On leur enseigne également le droit basé sur l’Occident afin qu’ils puissent aider plus complètement tout touriste qui a des problèmes, parce qu’ils veulent vraiment qu’ils reviennent. »
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L’expert en voyage Barry Choi a fait écho aux conseils de McKay, affirmant qu’une grande partie de la violence est liée à la drogue.
« Il est possible que vous soyez au mauvais endroit au mauvais moment », a-t-il dit.
« Mais ils ne cherchent pas à tuer des touristes, n’est-ce pas ? »
Il a recommandé aux touristes de faire attention à l’organisation des transports, en réservant un taxi par l’intermédiaire d’un hôtel ou en leur demandant de vous trouver un chauffeur au lieu d’en héler un dans la rue.
Comme McKay, il a mis en garde les gens contre le fait de s’éloigner des stations balnéaires pour voir le « vrai Mexique ». »
Lorsqu’il s’agit de destinations touristiques, « si vous me disiez qu’il y a une augmentation dans une station balnéaire où 50 touristes ont été assassinés, je m’inquiéterais moi-même. »
Cependant, les statistiques de criminalité qui existent maintenant « concernent vraiment l’État plus grand et les problèmes de drogue qui se passent là-bas. »
Si vous demandez à McKay, le Mexique est » aussi sûr qu’il ne l’a jamais été « , du moins en ce qui concerne le tourisme.
- Avec des fichiers de l’Associated Press
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