En tant qu’humains, il est inévitable de croire que nous naissons dans ce monde avec un instinct ; une conscience inconnue qui est le moyen de notre développement. Sans cet instinct, bon nombre des activités que nous tenons pour acquises seraient une pensée prioritaire (c’est-à-dire respirer, dormir et marcher). Si les humains ne naissaient pas dans ce monde avec un instinct, la vie quotidienne serait un combat car notre esprit devrait réfléchir à chaque réflexe pour chaque mouvement.

Beaucoup ont affirmé que ce développement est dû à la nature plutôt qu’à l’éducation. L’idée que l’on naît avec ces capacités et qu’en grandissant, elles commencent naturellement à devenir plus accessibles. Bien que de nombreuses années de recherche aient prouvé que si ces instincts nous sont donnés à la naissance, il faut de l’exercice et de la motivation de la part des parents pour aider les bébés à atteindre leur plein potentiel d’instinct. Cette idée est l’aspect nourricier de l’argument, où les gens soutiennent qu’il est de la responsabilité des parents d’apprendre à ces enfants à marcher ou à manger correctement. Comme les humains, les oiseaux naissent avec ce même instinct, principalement pour l’action de voler. Aucun oiseau ne naît avec la capacité de voler, car cela demande de l’entraînement. Les oiseaux sont plutôt entraînés par leurs parents grâce au pouvoir du renforcement.

Comparons le vol d’un oiseau à la façon dont un bébé est entraîné à marcher. Un parent peut se tenir d’un côté en soutenant le bébé, tandis que l’autre parent se tient en face d’eux en tenant quelque chose de valeur pour le bébé, que ce soit un jouet ou de la nourriture. L’idée est que l’excitation du bébé à obtenir ce que le parent a à offrir est ce qui le motive à quitter le premier parent et à essayer de marcher tout seul. Évidemment, cela prendra quelques essais, car le bébé doit apprendre de ses erreurs. A chaque fois, il parlera un peu plus loin jusqu’à ce qu’il ait finalement atteint le deuxième parent.

Cette idée de renforcement est très similaire à celle d’un bébé oiseau. La principale source de motivation des bébés oiseaux est la nourriture. Le bébé oiseau ne sait rien d’autre qu’à intervalles réguliers, sa mère viendra lui déposer de la nourriture dans la bouche. Peu à peu, la mère s’éloigne de plus en plus du nid, obligeant l’oisillon à sortir du nid pour se nourrir. L’oiseau réalise qu’il a besoin de cette nourriture pour survivre et c’est ce qui le motive à s’aventurer sur une branche. Il y a de fortes chances que les premières fois, l’oiseau tombe au sol, mais ce processus répétitif devient lentement une habitude pour l’oiseau. Il finira par apprendre qu’il peut amortir sa chute en déployant ses ailes. L’oiseau s’habituera à cette idée et chaque fois qu’il tombera, il tentera de battre des ailes de plus en plus. Le résultat de ne pas tomber au sol est connu sous le nom de renforcement positif. Le résultat de ne pas tomber/de pouvoir remonter en volant pour obtenir de la nourriture motivera l’oiseau à voler plus souvent.

Il a également été rapporté que les parents poussent parfois un bébé hors de son nid. Peut-être que le bébé ne réalise pas tout à fait qu’il ne peut pas survivre s’il n’apprend pas à voler et devient trop dépendant de son parent. Par conséquent, le parent lui apprendra de force que s’il n’apprend pas à battre des ailes, il continuera à frapper le sol et n’aura pas de nourriture. Une fois que l’oiseau a fait l’expérience du vol pour la première fois, la deuxième ou la troisième fois ne se passe pas très bien. L’oiseau battra maladroitement des ailes et ne se maintiendra que quelques secondes, voire plus. Ce n’est qu’avec la pratique qu’il apprend les ficelles du métier et développe les muscles nécessaires pour battre des ailes au maximum de leur potentiel.

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