Crime fédéral : 18 USC §1001 – Dissimulation, fausses déclarations

En vertu de la loi fédérale, c’est un crime passible de 5 ans de prison que de dissimuler, falsifier ou couvrir sciemment et volontairement un fait matériel dans le cadre d’une enquête fédérale ; ou, de faire une déclaration matériellement fausse (poursuites contre Michael Flynn) ; ou, d’utiliser ou de fabriquer un document fictif pour la même raison.

Commettre un acte « en connaissance de cause », c’est le faire en connaissance ou en conscience des faits ou de la situation, et non en raison d’une erreur, d’un accident ou d’une autre raison innocente. Et, un acte est fait « volontairement » s’il est fait volontairement et intentionnellement et avec l’intention spécifique de faire quelque chose que la loi interdit.

Selon les tribunaux, l’objectif du 18 U.S.C. § 1001 est d’interdire les pratiques trompeuses visant à frustrer ou à entraver les fonctions légitimes des départements ou agences du gouvernement.

Les fausses déclarations justifiant des poursuites doivent affecter soit le fonctionnement soit l’intégrité du gouvernement fédéral. Elles peuvent être faites d’au moins trois manières :

  • directement à une agence fédérale, comme un formulaire de demande d’emploi ou un formulaire requis ;
  • à une personne ou une institution privée qui met en œuvre des programmes fédéraux ; ou,
  • dans des documents commerciaux qui peuvent être soumis à l’inspection du gouvernement fédéral.

Caveat : l’intérêt fédéral doit exister au moment où la fausse déclaration est faite ; il ne peut pas survenir après que le défendeur ait fait une fausse déclaration.

Consultation d’un avocat de la défense pénale

Cet article est écrit par l’avocate de la défense pénale fédérale primée Marina Medvin, qui défend les accusations de délits fédéraux devant le tribunal de district des États-Unis pour le district est de la Virginie à Alexandrie.

Si vous faites l’objet d’une enquête ou êtes accusé d’un crime fédéral, veuillez nous envoyer un courriel en cliquant ci-dessous ou nous appeler au (888) 886-4127 pour savoir si vous avez droit à une consultation confidentielle gratuite avec un avocat.

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Défenses

Le gouvernement doit prouver que l’accusé a à la fois sciemment et volontairement commis l’infraction. Le gouvernement doit avoir des preuves directes ou circonstancielles de ces deux éléments. Après tout, l’accusé peut avoir cru que la déclaration était exacte au moment où elle a été faite. Le gouvernement peut prouver qu’une fausse déclaration a été faite « sciemment et volontairement » en offrant des preuves que les défendeurs ont agi délibérément et en sachant que la représentation était fausse, et, un jury peut conclure d’un plan de mensonges élaborés et de demi-vérités que les défendeurs ont délibérément transmis des informations qu’ils savaient être fausses au gouvernement.

Une autre défense commune est une réclamation un manque de relation raisonnable avec le gouvernement fédéral, le manque de juridiction fédérale. Cette défense se concentre sur le langage de la section 1001 qui exige que la conduite se produise « dans toute matière relevant de la juridiction de tout département ou agence des États-Unis. »

Une autre défense est que l’intérêt fédéral n’existait pas au moment où la déclaration a été faite.

Il existe différentes défenses juridiques et factuelles qui peuvent être soulevées. Les défenses sont propres à chaque accusé et à son ensemble unique de faits. Vous devrez discuter de votre cas de manière très détaillée avec votre avocat pour comprendre quelles défenses sont applicables à votre cas.

18 U.S. Code § 1001. Déclarations ou inscriptions en général

(a) Sauf disposition contraire dans cette section, quiconque, dans toute affaire relevant de la compétence de la branche exécutive, législative ou judiciaire du gouvernement des États-Unis, sciemment et volontairement-

(1) falsifie, dissimule ou couvre par une ruse, un stratagème ou un dispositif un fait matériel ;

(2) fait une déclaration ou une représentation matériellement fausse, fictive ou frauduleuse ; ou

(3) fabrique ou utilise tout faux écrit ou document en sachant qu’il contient toute déclaration ou inscription matériellement fausse, fictive ou frauduleuse ;

est passible d’une amende en vertu du présent titre, d’une peine d’emprisonnement maximale de 5 ans ou, si l’infraction implique le terrorisme international ou national (tel que défini à l’article 2331), d’une peine d’emprisonnement maximale de 8 ans, ou des deux. Si l’affaire concerne une infraction au titre du chapitre 109A, 109B, 110 ou 117, ou de la section 1591, alors la peine d’emprisonnement imposée en vertu de cette section ne doit pas dépasser 8 ans.

(b) Le paragraphe (a) ne s’applique pas à une partie à une procédure judiciaire, ou à l’avocat de cette partie, pour les déclarations, représentations, écrits ou documents soumis par cette partie ou cet avocat à un juge ou à un magistrat dans le cadre de cette procédure.

(c) En ce qui concerne toute question relevant de la compétence du pouvoir législatif, le paragraphe (a) ne s’applique qu’aux

(1) questions administratives, y compris une demande de paiement, une question liée à l’acquisition de biens ou de services, aux pratiques en matière de personnel ou d’emploi, ou aux services de soutien, ou un document dont la loi, la règle ou le règlement exige qu’il soit soumis au Congrès ou à tout bureau ou agent du pouvoir législatif ; ou

(2) toute enquête ou examen, mené en vertu de l’autorité de tout comité, sous-comité, commission ou bureau du Congrès, conformément aux règles applicables de la Chambre ou du Sénat.

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