Une mise en accusation est une audience formelle dans une affaire pénale où les accusés sont informés des charges qui ont été déposées contre eux. Un accusé est également informé qu’il a certains droits légaux et constitutionnels. Enfin, le juge demande à l’accusé comment il souhaite plaider.

Si un avocat est présent au tribunal au nom de son client, il peut :

Supporter (renoncer) le droit de faire lire les accusations à haute voix.

Dire au juge que le client a déjà été informé de ses droits.

Lors d’une interpellation, certains des droits importants dont l’accusé doit être informé sont :

  • le droit à un avocat,
  • le droit de confronter et d’interroger les témoins,
  • le droit de ne pas s’auto-incriminer,
  • le droit d’être libéré sous caution raisonnable, et
  • le droit à un procès rapide.

Il existe six plaidoyers différents qui peuvent être faits lors d’une mise en accusation. Ce sont :

  1. coupable,
  2. non coupable,
  3. non contestation (nolo contendere),
  4. ancien jugement de condamnation ou d’acquittement,
  5. double incrimination,
  6. non coupable pour cause d’aliénation mentale.

Sur demande, le juge doit poursuivre la mise en accusation pour une durée raisonnable. Par exemple, une personne peut vouloir consulter un avocat une fois qu’elle a pris connaissance des charges.

Qu’est-ce qu’une comparution ?

Une comparution est une audience formelle au cours de laquelle l’accusé est :

  • informé des accusations auxquelles il fait face,
  • averti de ses droits,
  • averti des conséquences d’un plaidoyer et
  • demandé comment il plaide.

Lors d’une comparution, une personne peut être accusée d’un ou plusieurs des niveaux de crime ou d’infraction publique suivants :

  • felonies,
  • demi-délits,
  • infractions.

Une distinction importante entre les crimes, les délits et les infractions est :

  • un crime peut être puni de mort ou de prison;
  • les délits mineurs sont passibles d’une peine maximale d’un an de prison de comté;
  • les infractions ne sont pas passibles d’emprisonnement.

Les procédures de mise en accusation pour infraction sont fondamentalement les mêmes que pour les délits. Deux différences importantes sont qu’une personne accusée d’une infraction :

  • n’a pas droit à un procès avec jury,
  • n’a pas droit à un avocat désigné.

Les tribunaux peuvent collectivement informer les défendeurs accusés de délits et d’infractions de leurs droits. Cela se fait généralement en montrant une vidéo.

Veuillez noter qu’il existe plusieurs motions de procédure qui peuvent être faites lors d’une mise en accusation.

Une personne peut-elle plaider coupable lors de la mise en accusation ?

Oui. Les six plaidoyers qui peuvent être faits lors de la lecture de l’acte d’accusation sont :

  1. coupable,
  2. non coupable,
  3. non contesté,
  4. ancien jugement (condamnation ou acquittement),
  5. double incrimination,
  6. non coupable pour cause d’aliénation mentale.

Il arrive qu’une personne se rende à une interpellation en croyant qu’elle pourra dire au juge « sa version des faits ». Ce n’est pas comme cela que cela fonctionne. Comme indiqué ci-dessus, un arraignment est pour :

  • informer l’accusé des charges,
  • avoir l’accusé de ses droits,
  • demander à l’accusé comment il plaide.

La plupart des juges, quand on en arrive à la partie « comment plaidez-vous ? » de l’arraignment, accepteront la culpabilité avec une explication. L’accusé est alors autorisé à faire une brève déclaration.

L’accusé a également le droit de demander une prolongation de la comparution. Par exemple, une fois que l’accusé est informé des accusations et des conséquences possibles, il peut vouloir consulter un avocat.

Pour les comparutions pour infraction, l’accusé peut souvent verser une caution et plaider non coupable par courrier.

La loi californienne exige également que l’accusé soit informé que son plaidoyer de culpabilité pourrait avoir des conséquences sur l’immigration. Ces conséquences pourraient inclure :

  • l’expulsion
  • le refus d’admission aux États-Unis,
  • le refus de naturalisation.

Un avocat peut-il comparaître à une comparution sans le client ?

Dans la plupart des cas de délits, un avocat peut comparaître au nom de l’accusé. Pour certains crimes de délit, l’accusé doit comparaître à la lecture de l’acte d’accusation même s’il est représenté par un avocat. Ces crimes comprennent :

  • les infractions de violence domestique,
  • la violation d’une ordonnance judiciaire de violence domestique,
  • certaines accusations liées à la conduite sous influence ou à la conduite en état d’ivresse.

Dans les affaires de crime, l’accusé doit être présent lors de la comparution. Si l’accusé est en détention, les comparutions vidéo sont autorisées.

Qu’est-ce qui peut mal se passer lors d’une comparution ?

Une chose qui peut mal se passer lors d’une comparution est qu’un accusé soit placé en détention. Cela peut se produire si le juge ordonne le versement d’une caution. Ou parfois, une caution plus importante que celle qui a été déposée précédemment est exigée.

Il est également courant qu’un juge ordonne une caution pour les délits liés à la violence et les récidivistes de la conduite en état d’ivresse.

Une autre chose qui peut se produire est que le juge pourrait autoriser une libération par engagement personnel (OR) mais imposer des conditions OR lourdes.

Veuillez noter qu’en Californie, de nouvelles lois sur la caution en espèces devaient entrer en vigueur en octobre 2019. Ces changements sont maintenant en suspens en raison d’un référendum sur les bulletins de vote prévu pour novembre 2020.

Peut-on négocier une affaire pénale avant l’interpellation ?

Oui. Les avocats de la défense pénale expérimentés peuvent souvent trouver une solution avant la mise en accusation. Il est même parfois possible d’empêcher le dépôt d’une affaire en menant une enquête préalable au nom du client.

Vous pouvez également lire notre article sur Qu’est-ce qu’une mise en accusation ?

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