Le tir par à-coups est le fait d’utiliser le recul d’une arme à feu semi-automatique pour tirer plusieurs coups en succession rapide, ce qui simule très grossièrement la décharge d’une arme à feu entièrement automatique. Ce procédé consiste à tenir la poignée avant avec la main qui ne tire pas, à relâcher la poignée de la main qui tire (en laissant le doigt de la gâchette dans sa position normale devant la gâchette), à pousser le fusil vers l’avant afin d’exercer une pression sur le doigt de la gâchette, et à garder le doigt de la gâchette immobile. Lors d’un tir, l’arme à feu va reculer considérablement ( » bump  » en arrière) et la détente va se réinitialiser ; ensuite, la main sans gâchette va naturellement forcer l’arme à feu à revenir à la position initiale, en appuyant à nouveau la détente contre un doigt immobile, ce qui permet de tirer des coups successifs.

Cette technique est généralement utilisée pour le divertissement, car l’inconvénient de la diminution de la précision élimine tout avantage « tactique » concevable qui pourrait être obtenu.

Une méthode similaire peut être employée avec les pistolets semi-automatiques, dans lesquels une main tient la poignée, deux doigts sont placés dans le puits de la détente, puis la main de la poignée pousse l’arme vers l’avant tandis que les doigts de la détente restent immobiles. Avec les revolvers, le tir automatique peut être simulé en utilisant deux doigts de la gâchette qui tirent en décalé. Toutes ces techniques dégradent considérablement la précision de l’arme à feu, en raison des secousses nécessaires de l’arme, qui rendent impossible une visée viable. Ces techniques échangent un tir précis et ciblé contre une augmentation de la cadence de tir de l’arme. Avec le bump-firing, il est courant de « vider le chargeur » avec au moins un arrêt de tir. L’imprécision, la difficulté et le coût des munitions rendent cette pratique peu courante.

Des dispositifs (de la gâchette compliquée et spécialement fabriquée à l’élastique de basse technologie) peuvent être employés afin de faciliter le « bumping ». Cependant, tous ces dispositifs ou modifications ne sont pas légaux. Un exemple célèbre aux États-Unis d’Amérique est le cas de l’accélérateur Akins pour le Ruger 10/22. Bien que le Bureau des alcools, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) ait initialement approuvé ce dispositif, il est ensuite revenu sur cette décision, deux ans après l’avoir autorisé à la vente.

Slide Fire Solutions SSAK-47-XRS-RH Bump Fire Stock montée sur un GP WASR-10/63 AK-47.

Slide Fire Solutions produit une crosse, la SSAR-15, qui permet d’obtenir un effet similaire pour les fusils AR-15, et qui est approuvée par l’ATF. En 2011, Slide fire solutions a ajouté une crosse bump fire pour les fusils de type AK et Saiga.

Voir aussi

  • Gâchette Hellfire
  1. Brevet US 6101918
  2. « SSAR-15 ATF approval letter ». http://www.slidefiresolutions.com/BATFE-Slide-Stock-Review-Le.jpg.
  3. Joseph von Benedikt (22 juillet 2011). « Tirez sur votre AR-15 plus rapidement que jamais avec une crosse à tir glissé ». Shooting Times. http://www.shootingtimes.com/2011/07/22/shoot-your-ar-15-faster-than-ever-with-a-slide-fire-stock/.

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