En janvier 2019, le gouvernement a lancé un programme social (Psgouv 2019-2020) doté d’un budget de plus de 1 000 milliards de francs CFA (1,72 milliard de dollars) pour promouvoir une redistribution plus inclusive de la croissance économique.

Ce programme a notamment pour objectif de fournir des services d’eau et d’électricité à moindre coût aux communautés les plus mal desservies et d’accroître l’accès et la rétention scolaires des enfants. Il devrait à terme améliorer les conditions de vie des ménages les plus pauvres et ainsi réduire l’incidence de la pauvreté.

L’engagement du Groupe de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire (IDA, IFC et MIGA) est guidé par un Cadre de partenariat pays pour la période 2016-2020. Ce cadre, qui vise à accélérer et à intensifier l’engagement du GBM dans le pays, est axé sur trois priorités :

  • Promouvoir une croissance plus rapide et durable tirée par le secteur privé ;
  • Constituer le capital humain essentiel au développement économique et à la cohésion sociale ;
  • Renforcer la gestion des finances publiques, la transparence et la responsabilité institutionnelle.

En outre, les activités liées à ces domaines prioritaires doivent intégrer deux questions transversales : la gouvernance et les inégalités spatiales.

Le Groupe de la Banque mondiale finance actuellement 32 projets nationaux et 4 projets régionaux évalués à un total de 3.13 milliards de dollars et couvrant plusieurs domaines :

  • Amélioration du régime foncier rural, développement de la compétitivité de l’industrie de l’anacarde (noix de cajou), de l’économie numérique, de la mobilité urbaine et des infrastructures ;
  • La lutte contre l’érosion côtière, la promotion de la transparence de l’information dans les industries extractives et l’amélioration de la gestion des ressources forestières ;
  • Mise en place de systèmes d’identification personnelle ;
  • Renforcement des secteurs de l’éducation et de la santé, ainsi que l’appui au développement de l’enfant et à la nutrition.

La revue à mi-parcours du CPF a été faite afin d’évaluer les progrès réalisés et de tirer les leçons de sa mise en œuvre. Suite à cette évaluation, la Banque mondiale a recentré ses priorités autour du développement du capital humain et de l’inclusion sociale. Elle a également mis en œuvre une nouvelle approche visant à maximiser le financement du développement par la mobilisation des investissements du secteur privé. Le CPF a été prolongé jusqu’à l’exercice 2021, afin de l’aligner sur le cycle électoral et le plan national de développement (2016-20).

Réponse de COVID-19 : Le 5 mai 2020, la Banque mondiale a fourni 35 millions de dollars de financement d’urgence pour aider la Côte d’Ivoire à répondre à la pandémie de COVID-19.

Société financière internationale (SFI)

La SFI, l’institution du GBM axée sur le développement du secteur privé, a joué un rôle séminal en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale en 2011. Entre 2010 et 2019, IFC a investi plus d’un milliard en ressources propres et fonds de tiers pour augmenter la capacité de production de deux centrales électriques (AZITO et CIPREL) de 350 MW. L’IFC a soutenu la construction de ces installations il y a quelques années.

L’IFC a également investi dans des banques et des institutions financières, leur permettant d’étendre leurs services pour servir les petites et moyennes entreprises et fournir des prêts hypothécaires. En outre, IFC a encouragé plusieurs réformes de l’environnement des affaires qui ont hissé la Côte d’Ivoire parmi les 10 pays les plus performants dans le domaine de l’environnement des affaires, tel que mesuré dans le rapport Doing Business. Depuis 2015 et le début de la mise en œuvre du CPF actuel, IFC s’est engagée dans plus de 10 transactions d’investissement et un nombre similaire d’opérations de conseil.

Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)

La MIGA a trois projets actifs en Côte d’Ivoire avec une exposition totale de 659,4 millions de dollars dans des activités critiques liées au pétrole et au gaz et aux infrastructures. Cela fait de la Côte d’Ivoire l’un des pays les plus exposés de la MIGA, garantissant la couverture des risques de restriction des transferts et d’inconvertibilité des devises, d’expropriation, de rupture de contrat et de guerre et troubles civils. L’exposition de la MIGA porte sur le soutien à l’expansion du champ gazier CI-27, au pont Henry Konan Bédié à Marcory et à une modernisation de la centrale thermique d’Azito.

La MIGA travaille également sur d’autres projets potentiels, notamment un PPP hospitalier, un plan de traitement des eaux usées et un projet de PPI de biomasse. En outre, le gouvernement lui a demandé d’explorer le soutien aux secteurs de la santé et des routes.

Dernière mise à jour : 02 oct. 2020

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